Phénix Festival : Portrait chinois de Franck Harscouët, auteur de « Je m’appelle Adèle Bloom »
Franck Harscouët est l’auteur du spectacle Je m’appelle Adèle Bloom qui sera à l’affiche du Studio Hébertot du 16 au 18 juin à 21h. Franck Harscouët s’est volontiers prêté au jeu du portrait chinois.
Si vous étiez un cocktail, lequel seriez-vous ?Â
Je serai un bloody mary, un cocktail américain, féminin… et sanglant ! Un cocktail explosif.
Si vous étiez un langage ?
Je serai le langage des mains. Dans le spectacle le corps est très important et a un langage  complémentaire à celui de l’écriture.
Si vous étiez une musique ?Â
Je serai forcément une musique de Chopin, romantique, mélancolique et funèbre.
Si vous étiez un objet ?
Je serai le croquis d’un grand maître. Je préfère les choses qui se préparent à celles qui sont achevées. Dans la pièce, il est question d’une femme qui élabore son roman. Pour moi, l’idée d’ébauche est présente dans le spectacle, comme une promesse d’un grand événement à venir.
Si vous étiez un mouvement ?
Ce serait une ronde. Un mouvement perpétuel.
Si vous étiez une origine ?
Je serais une origine extra-terrestre. Dans notre société, je considère qu’il y a des extra-terrestres, des personnes qui ne viennent de nulle part. Dans la pièce, le personnage principal est en dehors de tout le système social de l’époque, c’est une femme rebelle. Elle apparait en quelque sorte comme une extra-terrestre.
Si vous étiez une fiction ?
Je serais une fiction romantique : Autant en emporte le vent, la base de tous les fantasmes !
Si vous étiez une personnalité ?
Frances Farmer, la comédienne hollywoodienne des années 40 car elle avait subi le même sort que l’héroïne de ma pièce.
Si vous étiez une danse ?
Ce serait une valse, sensuelle et classique. Dans la pièce il y a justement une valse imaginaire entre le médecin et cette jeune écrivaine, un moment très troublant.
Quelle est la couleur de la plume ?
Elle serait plutôt écarlate, de l’ordre de la passion et de la fougue.
Quelle est votre plume inspirante ?
Wiltold Gombrowicz pour son humour, son surréalisme et son imaginaire.
Propos recueillis par Laurent Schteiner