Le 27 mars dernier, le Ministère de la Culture a fait savoir à Jean-Louis Martinelli, directeur du Théâtre Nanterre-Amandiers que son contrat ne serait pas renouvelé au-delà du 31 décembre 2013.
Cette décision brutale donne un coup d’arrêt au projet artistique, reconnu par tous, y compris la Ministre de la Culture, et porté par Jean-Louis Martinelli depuis douze ans. Douze ans, c’est trop ? Non. La singularité de cette grande maison de banlieue et la fidélisation des publics nécessitent de la durée.
Les arguments avancés sont ceux du changement, du renouvellement des générations et de la nécessité d’une féminisation des directions des théâtres français. Et pourquoi cette règle ne s’applique pas à tous de la même manière ?
Ces arguments, pour légitimes qu’ils soient, risquent de mettre en péril le devenir de ce théâtre.
Pourquoi arrêter ce qui marche ? Pourquoi ne pas examiner le projet de co-direction avec un(e) jeune metteur en scène proposé par Jean-Louis Martinelli pour les trois ans qui viennent ?
Cette décision a été prise sans qu’aucune concertation ne soit faite avec les collectivités territoriales, la Mairie de Nanterre et le Conseil Général des Hauts de Seine, partenaires de l’Etat pour le financement de ce théâtre et soutiens de Jean-Louis Martinelli.
Est-ce l’idée que l’on peut avoir d’une concertation démocratique ? Non.
Si cette situation vous peine, vous surprend, vous indigne, envoyez votre témoignage en cliquant ici.
Le personnel du théâtre.