Hôtel Palestine la pièce le 1er et le 2 novembre à 20h30 : Un spectacle à ne pas manquer !
À Bagdad le 8 avril 2003, pendant la guerre d’Irak, l’armée américaine bombarde volontairement un hôtel abritant des journalistes. Il s’agit de l’Hôtel Palestine situé en face de la statue de Saddam Hussein, renversée un jour plus tard. L’attaque provoquera la mort de deux cameramen, Taras Protsyuk de l’agence Reuters et José Couso de la chaîne espagnole Telecinco.
Dans Hotel Palestine, Falk Richter dénonce les mensonges d’État, à travers la transcription d’une conférence de presse. Deux représentants du gouvernement américain répondent aux questions, très audacieuses, des journalistes qui essaient de démêler les vrais enjeux de cette guerre et les mensonges du gouvernement américain, justifiant leur intervention en Irak :
« Les États-Unis pratiquent-ils la torture ? Le président a proposé un ambitieux programme de démocratisation du Proche-Orient, est-ce que c’est en lien avec le pétrole ? »
Un duel dans lequel chacun essaie de prendre le pouvoir par la parole. À la conférence de presse se joignent des monologues des journalistes qui questionnent leurs propres vérités et les rapports violents des Etats‐Unis avec l’Europe, et le reste du monde. Il ne s’agit pas ici d’un «règlement de compte» face aux Etats‐Unis d’Amérique mais bien d’ne recherche vers la vérité des guerres et non pas seulement celle d’Irak. C’est pourquoi ce texte est essentiel dans une réflexion politique et s’inscrit dans notre ère contemporaine.
«Qu’est ce qui arrive aux Européens ? Ils se font rattraper par l’histoire ?»